CERCLE DE LECTURE DU MARDI 03 JUIN 2025
ROMANS
BARROUK, Ruben – « TOUT LE BRUIT DU GUELIZ » – Ed Albin Michel- 08/24 – 214 p
Sous forme d’un roman, ou même d’un conte, l’auteur nous raconte sa visite,
accompagné par sa mère à sa grand’mère, une juive âgée qui a refusé de
quitter Marrakech comme les autres juifs habitant le quartier du GUELIZ.
Or cette pauvre dame se plaint d’un bruit mystérieux et continuel la
tourmentant jour et nuit. Ils enquêtent ce qui nous donne une charmante
description surtout de ce fameux quartier (chic et très prisé !) et des
environs de Marrakech. Trouveront-ils l’origine de ce bruit qui tourmente
tant cette pauvre grand’mère. Un petit livre plein d’amour filial !
BERTRAND Sacha « 11H02, le vent se lève » Ed Paulsen, 5/2025, 347p
Dans un avenir non daté, une femme survit, seule dans une cabane en haute montagne. Une catastrophe a empoisonné la vallée. L’horloge s’est arrêtée sur 11h02. Il n’y a pas de survivant sous l’épais nuage toxique. La femme s’est fabriqué un masque à gaz pour se protéger lorsque la tempête survient et que le nuage remonte. Voilà 7 ans
que Myriam lutte pour sa survie. Son compagnon n’a pas survécu. Elle a des brebis, se nourrit de conserves et de gibier tués au fusil ou au collet. Un jour elle découvre un enfant sauvage dans une tanière. Elle le recueillera et lui apprendra à vivre en milieu hostile ; Mais elle ne pourra s’empêcher d’être trop exigeante avec Jonas qu’elle considère comme son enfant et qui
finira par la haïr. Impressionnant et magistral récit d’anticipation. En fera-t-on un film ?
CLÉMENT Catherine « Païennes » Ed Seuil, février 2024 ; 245p
Nous sommes en 392 après JC. L’empire romain se disloque et se christianise en même temps. Tout autour de la Méditerranée dans les grandes villes comme Rome, Alexandrie, Constantinople, Athènes, les questions religieuses font vaciller les convictions les plus anciennes. A Delphes, au sanctuaire d’Apollon dont la splendeur traverse les siècles,
Aglaé IV, la fameuse pythie, s’apprête à rendre son ultime oracle sous les yeux amoureux de Nikos, le grand prêtre. Bientôt ils doivent fuir car Théodose I, dernier empereur à régner sur l’empire romain, proclame le christianisme comme religion officielle et interdit toute pratique d’un autre culte. Lecture historique intéressante et teintée d’humour. C’est bien écrit d’un style aérien.
COLLIN Philippe « Le barman du Ritz », Albin Michel 06/24,412 p.
Frank Meier, autrichien d’origine juive, est barman au Ritz, le célèbre palace parisien. Mais en 1940, le conflit armé international redistribue les cartes ; la France est vaincue par l’offensive allemande et Paris sera occupé par les nazis. Dès lors, tous les soirs à 18 heures lorsque le bar ouvrira ses portes à une clientèle bigarrée où se mêleront officiers allemands, collabos et résistants, Frank livrera une bataille larvée contre l’ennemi, retranché derrière son comptoir. C’est avec
un souci du détail et une écriture aisée que l’auteur évoque une période tragique de notre histoire. Le récit est émaillé d’extraits du journal intime de Frank qui apporte une certaine authenticité à l’histoire.
COURTNEY SULLIVAN, J. – « RETOUR A LAKE GROVE » – Ed les
Escales – 05/25 – 470 p.
Sur une falaise au bord de l’océan, JANE découvre une maison abandonnée de type victorienne et abandonnée depuis longtemps. Mystérieuse et fascinante, elle attire la jeune femme qui en fait son refuge. Elle semble lourde de son passé d’autant plus qu’elle y découvre une plaque au nom de l’ancien propriétaire. Vingt ans plus tard, JANE, devenue archiviste, revient sur sa vie pas très réussie mais elle fait connaissance d’un nouveau propriétaire qui l’a acheté a couts de rénovation affreuse. Elle demande à JANE de découvrir le passé de cette nouvelle demeure. Jane découvre alors le passé trouble des lieux, marqués par le colonialisme.
DE LUCA, Laetitia : « L’amour et autres mensonges ». Éditions Robert
Laffont, janvier 2025, 253 p.
1974 : Luis Forlan, marié père de deux enfants, est médecin en Uruguay qui vit des heures sombres sous le joug d’une terrible dictature. Régulièrement convoqué pour couvrir des actes de torture en signant de faux certificats de décès, il se rebelle un jour en découvrant le corps supplicié de la jeune Maria. En danger, il quitte son pays pour la France où réfugié politique il rencontre à Lille, Mathilde, jeune femme malheureuse en ménage qui tombe follement amoureuse de lui. 2020 : pendant le confinement, Lucie, la fille de Mathilde, mariée mais insatisfaite fait la rencontre d’un bel inconnu. Bon roman sur le destin de deux femmes qui vont devoir faire des choix. Se lit très facilement, histoire intéressante mais convenue.
DA EMPOLI Giuliano « L’Heure des prédateurs » Gallimard,
4/2025,151p
Le politiste italien explique notre nouveau monde sans règles dans lequel règnent les puissants et leurs caprices depuis le retour de Trump. Le vrai pouvoir échoit à ceux qui savent installer le chaos. Le pouvoir n’est pas une affaire d’intellectuel. C’est la force. Le prince héritier Mohammed ben Salman, à Riyad, en 2017, a enfermé 350 des hommes les plus riches de son royaume, pour leur faire rendre tout ce qu’ils lui avaient volé. La centaine de milliards récupérés a servi à moderniser le pays. L’auteur nous parle aussi de l’Intelligence Artificielle qui, elle aussi, est sans limite.
DELACOURT Grégoire « Polaroïds du frère » A. Michel, 5/2025, 171p.
Il n’existe pas de mot pour définir un frère qui a perdu son frère. L’écrivain explore les souvenirs déclenchés par la mort tragique de son petit frère, retrouvé sans vie dans sa maison de Roubaix. C’est un voisin qui a donné l’alerte à cause des mouches… Un père violent et violeur, appelé le Corbeau. Claire, une petite sœur distante, invisible pendant 30 ans. L’auteur est hanté par le souvenir de son frère et par le remord de l’avoir abandonné à sa solitude, à l’alcool, à ses démons.
DEL AMO Jean-Baptiste « La Nuit ravagée » Gallimard, 3/2025) 459 p.
Une bande de jeunes d’une bourgade proche de Toulouse, passionnés de films d’horreur sont attirés par une maison abandonnée à l’aspect lugubre, au jardin envahi de ronces, au fond d’une impasse. Découvrant un jour qu’ils ont tous rêvé de cette maison, ils décident d’y pénétrer. Cette maison a la sinistre réputation d’avoir abrité un couple avec 2 enfants que le père aurait massacré avant de se donner la mort. Terrifiés, ils vont découvrir que cette maison est en mesure de réaliser certaines de leurs aspirations les plus profondes, qu’elle utilise leurs peurs et leurs désirs et qu’elle leur donne vie. Cette maison maléfique pouvait leur donner tout ce qu’ils souhaitaient, tout ce dont ils rêvaient, y compris de revoir leurs morts chéris … Terrifiant roman d’horreur.
DEMORAND Nicolas « Intérieur nuit » ; Ed Les Arènes 2025 / 101 p.
Nicolas Demorand est journaliste. Il coanime la matinale de France Inter depuis 2017. L’auteur raconte les évènements qu’il a vécu durant 20 ans de sa vie. S’il s’est tu jusqu’à présent, il écrit aujourd’hui en pensant à tous ceux et celles qui souffrent
en silence du même mal : la bipolarité. Il parle des traitements, de son parcours de soin, de son vécu quotidien, des conséquences sur sa vie, son entourage, On apprend beaucoup sur cette affection et les maladies nerveuses.
FRAIN, Irène – « L’OR DE LA NUIT » – Ed Julliard -05/25- 360 p.
Au tout début du XVIIIème siècle, l’orientaliste Antoine Galland découvre le texte anonyme d’un conte arabe « Sinbad le marin » puis plusieurs manuscrits de contes attribués, eux, à une inconnue nommée SCHEHARAZADE. Il les traduits, les arrange et les publie sous le titre « LES MILLE ET UNE NUITS » Succès immense, le public lui en réclame de nouveaux. D’autres contes existent mais leur manuscrit est introuvable. L’ouvrage est une fresque où les intrigues de Versailles, la passion naissante de l’Orient, tout se mêle et donne un livre pas très passionnant, pourtant venant d’un auteur qu’on ne présente pas !!!!!
FROMM, Pete – « IMPERATRICE DES AIRS » – Ed Gallmeister –05/25 – 468 p.
Deux jeunes femmes, Midge et Flea sont inséparables, car leur point commun est le malheur de ne pas avoir de mère. Midge est morte en couches mais Flea a su que sa mère était partie peu après sa naissance. Tourmentée par le fait que son père ne veut rien lui apprendre, elle finit par apprendre que sa mère serait au Canada, pas bien loin de chez elle car elle habite le Montana. Elle part à sa recherche et ceci nous donne des descriptions magnifiques de ce sauvage Montana, de ces lacs. Assisterons-nous à des retrouvailles qui vont aider notre héroïne au passage à l’âge adulte ?
KOUCHNER Camille « Immortels » Seuil, avril 2025, 219 pages,
Dans son lit d’hôpital, où elle se réveille d’une mastectomie, entre veille et sommeil, K se remémore son histoire avec Ben. Ben et K, fille et garçon, ont été élevés ensemble, deux jumeaux, fusionnels, les deux moitiés d’un tout. Mais comment grandir, se
construire, vivre sa vie, quand tout seul on est incomplet. A l’aise dans l’écriture, l’auteure évoque l’impact de la libération sexuelle et ses abus, l’identité, l’amitié et l’amour.
MARLANTES, Karl : « Le Prix de la victoire « . Calmann-Lévy, janvier 2025 486 p.
Lecteur Magali Roig. Finlande 1946 : Arni et Michael sont deux héros de guerre, l’un est Américain, l’autre Russe. Pour sceller leur amitié lors d’une réception diplomatique, ils décident de se mesurer pour savoir lequel est le meilleur skieur de fond. La seconde guerre mondiale est certes finie mais un autre conflit s’annonce et si les Américains se montrent relativement indifférents à cette épreuve, il en est autrement des Russes qui n ’envisagent pas une défaite. Dès lors s ’annonce pour les deux militaires une course semée d’embûches. Très bon roman d’aventures sur l’amitié, le respect sans considération politique avec un suspense bien distillé, beaucoup de tension et une très bonne description de la situation politique finlandaise, nation tantôt pro communiste tantôt pro nazie.
Mc FADDEN, Freida- « LA PROF » – Ed CITY – 05/25 -389 p.
EVE et NAT partent tranquillement au lycée où ils enseignent tous les deux. Une vie tranquille et bien réglée. Pourtant l’année dernière, l’école a été secouée par un scandale, celui d’un professeur licencié pour avoir eu une liaison avec une élève, Addie. Or, celle-ci se retrouve élève dans la classe de l’un et l’autre. Tout le monde sait qu’on ne peut faire confiance à celle-ci. Aussi quand EVE commence à comprendre qui est véritablement cette petite peste, c’est bien tard. Un roman machiavélique par un auteur ne manquant pas d’idées.
MICHEL Jean « QIMMIK » Seuil, avril 2025, 199 p.
Ce roman s’articule en deux temps, le premier dans les années 60, le deuxième à notre époque. On suit la vie de SAULLU, qui est aussi avocate chargée de défendre un meurtrier, et d’ULAAJUK, dans le Grand Nord canadien, entourés de leur meute. Ce jeune couple vit dans des igloos ou des tentes, la nourriture est un sujet journalier. La chasse au caribou, aux phoques, aux belugas est terrible. L’auteur rend grâce à la vie nomade des Inuits, avant que le gouvernement ne les oblige à se sédentariser. Les Qimmiks ces chiens indispensables compagnons de voyage, furent tragiquement abattus par la police. Ce roman est porté par un réalisme qui fait ressortir toute la poésie de la vie nomade, on sent la beauté et la dangerosité de ce territoire sauvage du Grand Nord.
NORTH LAUREN Philippe « Toi qui me guette », Ed Black Lab 09/22, 300 p.
Jenna est une Anglaise de 40 ans, médecin urgentiste, mariée 2 enfants. Mais la tranquillité de cette famille bourgeoise qui vit dans un quartier résidentiel de la ville de Westbury est secouée. Jenna est harcelée depuis 11 mois. La police reste impuissante malgré de nombreux indices laissés par le persécuteur ; c’est pourquoi Jenna décide de mener l’enquête. Ce thriller psychologique, raconté à deux voix, se déroule sur 12 jours. L’autrice nous entraîne, dès le début, vers des pistes qui s’avèrent être fausses. Les suspects se multiplient, mais les soupçons s’envolent un à un. Seule subsiste la fragilité psychosomatique de Jenna.
OATES Joyce Carol « Flint Kill Creek – Histoires mystérieuses à suspense – 1299 p.
12 extraordinaires histoires, toutes plus troublantes les unes que les autres : Venue pour une simpleprise de sang, une femme d’âge mûr repart avec le jeune et beau laborantin / La jeune fille qui envisage d’aider sa sœur bipolaire qui n’arrive pas à se suicider / Un remariage dans lequel la femme est persuadée que son 2ème mari cherche à la tuer. Sa 1ère épouse n’a jamais été retrouvée / Le mari âgé avait été son époux moins de trois mois, décédant à peine quelques jours avant son 100ème anniversaire. Les enfants du mari âgé l’accusaient de l’avoir épousé pour hériter. C’est lui qui l’avait supplié de l’épouser ! Les enfants engageront quelqu’un pour la tuer. Du grand art ! L’écrivaine puiserait-elle dans sa vie privée pour écrire ses nouvelles ?
PITOUN Jean-Yves « Les amants de la France libre. ». Albin Michel. 498 p.
L’auteur, scénariste, a écrit son premier roman-témoignage en se fondant sur l’histoire de son père et de ses compagnons de la Résistance. Ce livre pourrait être un ixième roman sur cette partie de notre histoire. Mais il devient avec des chapitres courts qui donnent du rythme, un récit très attachant. Et nous suivons Jeanine, jeune veuve, maman d’une poupée de 3 ans, chirurgien-dentiste, qui dirige un réseau d’évasion à travers les Pyrénées, Robert, jeune juif tunisien, qui a préféré s’engager que d’épouser celle qui lui était promise par sa famille, et Mike, pilote américain, engagé dans la RAF. Ce livre se lit avec une grande facilité et un vrai bonheur de lecture malgré les thèmes douloureux et difficiles.
SABARDEIL Audrey. – « CARGO BLUES ». Éditeur : le bruit du monde. 21 € 365 p.
« Cargo Blues » ou « tout sur le Marseille horribilis » ou « tout sur la lie de l’humanité « . A travers Fab, employé restauration sur le ferry Marseille-Corse qui habite un peu au-delà de la Pointe-Rouge, et Angelica, assistante sociale dans le éme arrondissement où elle habite, tous les deux amis d’enfance, l’auteure nous décrit crûment tout ce que nous ne connaissons pas, tout ce que nous ne voyons pas de Marseille : trafics en tous genres (drogues, prostitution), association de malfaiteurs (bien sûr, personnages haut placés), toutes formes d’immoralité et d’amoralité. Beaucoup de violence.
THILLIEZ, Franck – « A RETARDEMENT » – Ed Fleuve Noir- 05/25 – 470 p.
Après une excursion glaçante dans le Nord canadien (« NORFERVILLE), l’auteur nous emmène chez les fous, ce qui va donner des frissons aux lecteurs, mais d’une autre nature.Au travers d’une intrigue à rebondissements, il ne nous épargne ucun détail sur la vie de ces malheureux atteints de schizophrénie et de leurs « traitements » dans des établissements très spécialisés. Pour corser le tout, la policière chargée de l’enquête a des hallucinations.
WHITAKER Chris : « Toutes les nuances de la nuit », traduit de l’anglais. Éditions Sonatine, mars 2025 ; 832 pages
Les Ozarks,1975 : Monta Clare est une petite commune tranquille jusqu’au jour où le jeune Patch est enlevé par un tueur en série ; les jours passent, l’enquête piétine, tout le monde semble avoir oublié le jeune garçon. Seule Saint, jeune amie du disparu continue les recherches qui vont finir par aboutir un an plus tard : Patch est retrouvé, il a survécu grâce à une jeune fille prisonnière comme lui, mais pourtant plus rien ne sera pareil, la vie du rescapé va changer irrémédiablement. Roman magnifique au souffle romanesque incroyable, histoire d’une grande amplitude qui s’étend sur trente ans : Patch devenu peintre renommé va consacrer sa vie à retrouver la jeune prisonnière et le tueur qui sévit toujours, quitte à tomber dans l’illégalité tandis que Saint, policière travaille pour le FBI. Récit épique qui s’affranchit de tous les genres littéraires, policier, mélodrame, chronique sociale, roman d’initiation…
ADHÉMAR Maylis « L’école est finie », Stock, 3/25, 338 p.
Un garçon nous raconte son enfance entre la mer et le maquis : à la première place son besoin de liberté, ses 2 meilleurs amis et un chien à 3 pattes… La jeune auteure décrit très bien la tension entre le monde des enfants et celui des adultes. Bien ancré dans un territoire (les Pyrénées-Orientales), le récit est tout à fait réussi, maîtrisé, avec une organisation originale. Et, chose rare, il est à hauteur d’enfant. À lire pour comprendre mieux ces phrases : « Je n’eus pas à abandonner l’enfance, c’est elle qui me quitta » ; « L’école est une église que nous allons profaner ».
JOLLIEN-FARDEL Sarah « La longe », Sabine Wespieser, 1/25, 160 p.
Un style tout en retenue est là pour évoquer : plus largement, la vie d’une famille vivant à la montagne et, plus concrètement, la douleur d’une mère qui perd son enfant. Au final, c’est une ode au pouvoir guérisseur des mots d’auteurs, ainsi qu’à l’amour d’un mari. Car, une fois que celui-ci mettra sa confiance dans un personnage fantomatique, l’agissement de celui-ci pourra sortir la femme/mère de son épreuve et la littérature soignera sa détresse. Ce roman à la fois social, intime et psychologique est une vraie pépite.
MAY Peter « Loch noir », trad. de l’anglais (Écosse) par Ariane Bataille, Éditions du Rouergue, 5/25, 363 p.
Quand le fils d’un ex-policier est accusé d’un meurtre, ça donne une inlassable enquête dans le but de trouver des preuves de l’innocence du fils. Tout y est : enquête policière, secrets de famille, amour, sujet écolo avec la chasse aux baleines et omniprésence de la flore et la faune sauvage ; pour les connaisseurs de la Trilogie écossaise, une occasion de renouer avec ses personnages. L’auteur décrit très bien les paysages de l’île de Lewis, mais risque de nous dissuader de manger le saumon des élevages écossais.